Deux pièces très importantes en l’espace d’une semaine, les 9 et 16 mai, l’une en création mondiale : « Mouvoir -Batailles » d’images de Stéphanie Thiersch et « Tropismes » d’Olivier Dubois. Ce n’est pas pour rien que le Théâtre de Nîmes est une Scène conventionnée pour la danse.
Scène
Du Gilet jaune au chiffon rouge : en 1977, répondant à la demande de la municipalité communiste du Havre, Michel Fugain composait une chanson de révolte populaire. Nouvelle chronique de la rubrique « Vintage » de Jean de Laguionie.
Globalité de l’espace en mouvement, mais travail très finement tendu des lignes vocales et narratives : ce paradoxe fonde le succès de Le songe d’une nuit d’été à l’Opéra-Comédie. Une soirée dont le pétillement rappelle l’ère Maier. Nouvelles représentations à l’Opéra-Comédie : ce vendredi 10 mai 20h, et dimanche 12 mai 15h.
En 1980, Julien Clerc impose une chanson sur la peine de mort : « L’assassin assassiné » écrite par Jean-Loup Dabadie. On n’attendait pas le chanteur sur ce registre. C’est un procès toulousain qui l’a incité à mettre cette chanson atypique dans son répertoire. Un an avant l’abolition. C’est notre nouvelle rubrique « Vinyle ».
Pour son récent concert à Montpellier, à l’Opéra-Berlioz, l’allure s’est assagie, plus de look rock star gothique, les cheveux sont attachés mais que l’on ne s’y trompe pas, de nombreux indices convergent : Nemanja Radulovic est un sorcier !
Accueilli avec un succès considérable en Espagne, la jeune chanteuse Rosalía a sorti fin 2018 son second album « El Mal Querer ». Zoom sur cette artiste catalane singulière, héritière de Camarón de la Isla , qui dépayse le flamenco au contact de l’électro et de la pop. Un sujet de Manon Abadlia (écriture et voix off).
Un concert de Philippe Jaroussky est toujours un événement. La revue du prodige.
Le centenaire de la naissance de Merce Cunningham, le grand chorégraphe américain, est le fil rouge de cette édition 2019.
Un concert a commémoré Montpellier le souvenir des milliers d’espagnols fuyant l’armée de Franco pour chercher refuge en France, dont 10 000 environ seront accueillis et soignés à Montpellier.
Une subtile composition de Nicolas Heredia sur le marché de l’art. A voir au musée Fabre.
Un retour de Gérard Mayen sur « Maguy Marin, l’urgence d’Agir « , le documentaire que lui a consacré David Mambouch, en salles depuis mercredi. Où en est la star de la danse contemporaine de son engagement ?
LOKKO publie la « Gueulante » de 100 femmes qui réclament la parité au Printemps des Comédiens.
Cheap et kitsch, le spectacle chinois, conçu aux USA, développe une spiritualité discutable, ouvertement anti-régime.
Le fondateur de l’Orchestre National de Barbès sort un nouvel album avec son University of Gnawa, au groove ensorceleur.
Pari gagné pour l’Opéra de Montpellier qui propose pour la première fois en France, un opéra chanté en Italien et doublé en langue des signes (LSF).
Retour sur « Saigon », de Caroline Guiela Nguyen, grand succès théâtral français, de passage à La Scène nationale de Sète, début février. Une pièce nostalgique et magistrale sur l’exil des « Viet-kieu », ces Vietnamiens de l’étranger.
Retour sur le somptueux concert, gratuit, de l’ancien guitariste de Police, salle Pasteur au Corum, à l’occasion de son exposition en tant que photographe, au Pavillon populaire.
Du 31 mai au 30 juin, le Printemps des Comédiens aligne les stars du théâtre européen et le meilleur du jeune théâtre français + du cirque et de la musique baroque avec Isabelle Adjani en invitée de marque. Le programme est en ligne aujourd’hui sur https://www.printempsdescomediens.com
MADAM#3 – SCOREUSES : entre enquête anthropologique et stand-up, une proposition percutante d’Hélène Soulié autour des championnes du BLMA, le club de basket de Lattes Montpellier Agglomération.
Le Grand Ensemble Koa sort son troisième album, BEAT. Le voyage sonore initiatique de neuf musiciens à travers les textes de Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Burroughs.
Jean Rondeau, Thomas Dunford et Kevyan Chemirani ont convaincu les puristes avec leur mariage un peu fou entre baroque et rythmes persans ou indiens.
Enfance sinistre et bafouée en période de guerre. Une des sensations théâtrales de ce début d’année : « The notebook » mis en scène par le britannique Tim Etchelles d’après « Le grand cahier » d’Agota Kristof, à La Vignette.
Une nouvelle voix de la littérature montpelliéraine mise en scène.
Marathon wagnérien, le dimanche 20 janvier, à l’Opéra Berlioz. Public nombreux, pas du tout découragé par les 5 heures de concert, ovationnant une superbe version concertante de Tristan et Isolde, cet opéra de Wagner qui fait encore tant couler d’encre.
Ariane Dollfus, critique de danse et de théâtre et auteure de «Noureev l’insoumis», présente à l’Agora de Montpellier une conférence sur ce monstre sacré de la danse. Miroir de son époque, ce danseur russe surdoué, né à bord d’un train et passé à l’Ouest dans un aéroport, nous fait revisiter un demi-siècle d’histoire contemporaine.
Cette création savoureuse de la saxophoniste montpelliéraine Maguelone Vidal fait dialoguer le geste cuisinier et l’acte musical électroacoustique. Elle a été présentée au Nouveau théâtre de Montreuil le 30 novembre et 1er décembre 2018, dans le cadre de la 6ème édition du festival « mesure pour mesure », enfin à la Philharmonie de Paris, le 16 décembre dernier.
Pour la première fois en 50 ans, Arianne Mnouchkine a confié la troupe du Théâtre du Soleil à un metteur en scène invité : le Québécois Robert Lepage. La pièce, imaginée par ce dernier, assemble les fragments d’une vaste épopée retraçant deux cents ans d’histoire de son pays.Kanata est le mot iroquoien, signifiant «village», qui a donné son nom au Canada.