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Date/heure
Date(s) - 08/10/2020
19 h 00 min - 20 h 30 min

Emplacement
Maison pour tous Frédéric Chopin

Catégories


L’auteur du magnifique roman social “Des Châteaux qui brûlent” s’est intéressé aux filles de rue, souvent prostituées, de Pointe Noire et Brazzaville où il a séjourné. Une rencontre organisée par la librairie La Cavale.

Elles ont treize, quinze ou dix-huit ans, et leur histoire est déjà chargée en malheurs de toutes sortes. Elles vivent dans les quartiers périphériques de Pointe Noire, au bord de l’océan, et à Brazzaville, sur la rive nord du Congo, à la merci de la violence des hommes, piétinées par une misère qui fait la fortune des autres. Mais dès qu’on leur laisse un peu de répit, elles relèvent la tête, parfois surprises de se découvrir belles ou dignes, capables d’imaginer une autre vie.

Entre 2014 et 2018, Arno Bertina a effectué plusieurs séjours au Congo avec l’ASI, ONG franco-congolaise qui assure la prise en charge médico-psychosociale des jeunes filles en situation de rue et de vulnérabilité. De ces moments de vie, riches de rencontres, le romancier a tiré un récit, “L’Âge de la première passe” (éd. Verticales), et un livre de photographies, “Faire la vie” (éd. Sometimes).

«Ceci n’est pas un essai sur le Congo, explique Arno Bertina. Cinq longs séjours, à l’invitation d’une ONG, ne permettent pas d’écrire sur un pays. Ce n’est pas non plus un récit de voyage. Alors quoi? C’est assurément un livre sur les filles des rues que j’ai rencontrées à Pointe-Noire et Brazzaville, dont j’ai voulu décrire la force et les blessures. Mineures n’ayant pas d’autres ressources que la prostitution, souvent orphelines et déjà mères, elles se métamorphosent dès la nuit tombée pour “faire la vie”. Mais peut-être est-ce aussi un livre sur ce monde qui est le leur, avec sa misère et ses mystères, et sur ce qu’il a déplacé en moi…»

Né en 1975, Arno Bertina est l’auteur de plusieurs romans et récits publiés en grande partie chez Actes Sud et Verticales. Il a été pensionnaire de la Villa Médicis en 2004. Il est également membre du collectif Inculte, à l’origine de la revue du même nom.

Entrée libre

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