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Mezcal Jazz Unit : un nouveau grand cru

Douzième opus du groupe montpelliérain emmené par Emmanuel de Gouvello, trop discret sur la scène locale, alors qu’il tourne dans le monde entier.

Typiquement le genre de groupe qui parcourt la planète mais que l’on néglige assez scandaleusement au plan local. Et ne parlons pas des ondes nationales où le jazz est désormais comme bouté hors de sa fréquence principale France Inter. Un jazz, cependant, qui n’aurait pas omis de se métisser au gré de ses rencontres et ses déjà 37 années d’existence depuis sa création à Montpellier.                                             

En novembre prochain ils seront ainsi au Japon. Avant ça l’Inde, le Cambodge, le Vietnam, le Laos, l’Indonésie ou l’île de Bornéo. Mais aussi New-York se produisant à Manhattan, à Harlem, dans le Queens et le Bronx. Sans oublier les pays de l’est : Russie, Slovaquie, Lituanie. Mais aussi l’Afrique au Maroc ou au Nigeria.         

                                                                     

Quand la musique est tirée, il convient de la boire toutes affaires cessantes. Cet opus est un grand cru de la formation emmenée depuis sa création par le bassiste Emmanuel de Gouvello, lequel signe comme la plupart du temps l’ensemble des compositions. Lesquelles se bonifient chaque fois un peu plus. Par ailleurs le piano des débuts a fait place progressivement à la guitare. 

EdG n’omet pas de laisser la place à ses trois autres comparses. Ainsi dans « She Who Watches », Jean-Marie Frédéric a tout loisir de nous démontrer quel brillant guitariste il est. Quant à d’autres instants, c’est Christophe Azema -fidèle d’entre les fidèles sur scène comme dans ce douzième opus où ses deux saxophones sont toujours là- qui perpétue avec classe la longue tradition familiale. C’est particulièrement vrai dans « Borobudur Sunrise ». Et dans « Rush Hour » où, avec Frédéric, il se donne la réplique bientôt rejoint par les deux autres. Dans « Chocolate Caliente « , c’est la batterie de Daniel Solia qui s’illustre fort subtilement.                                                                

Ce disque, c’est rien que du bonheur à chaudement recommander dans les chaumières en ces mois d’hiver. A peine, la 7ème compo achevée, on a qu’une envie, celle de repartir pour un traveling avant. Comme il n’est pas certain qu’on trouve ce disque dans toutes les bonnes officines, le mieux est encore de se rendre sur le site du combo, ici. Ou sur sa nouvelle page Facebook.

Sur la photo de gauche à droite : Emmanuel de Gouvello, Christophe Azéma, Jean-Marie Frédéric, Daniel Solia.

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Micha.Cotte
1 année il y a

Bravo Jean pour ce bel article… Je les suis depuis 30 ans sans me lasser de leur musique mais aussi de leur humanité et de leur humour !

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