Son livre “ils, défaut de langue” (*) fait partie de la “bibliothèque idéale” de Philippe Katerine. Voici la Play-List de Nat Yot, artiste pluridisciplinaire, architecte, chanteuse, performeuse et autrice. Avec Astéréotypie, Arab Strap, Philippe Katerine, Glauque, Sleaford Mod’s, Etienne Daho, Dominique A.
Astéréotypie, Aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans la Drôme. C’est un super projet proche de l’art brut avec des paroles délirantes, surréalistes qui frottent avec l’absurde. J’adore. NATYOTCASSAN en fera la première partie au Rockstore le 25 avril.
Arab Strap : Fable of the Urban Fox. La voix du chanteur me touche profondément, elle dissout mon cerveau. J’ai eu la chance de les voir en concert à Nantes au Lieu Unique. C’était magique.
Philippe Katerine : Moment Parfait. Indéniablement, le plus libre des artistes français. C’est un poète contemporain bien au dessus de tous ceux qui en porte l’étiquette. Il est fou, drôle et sincère. Il a dit dans une interview que mon livre “ils, défaut de langue” (Editions La boucherie Littéraire) faisait partie de sa bibliothèque idéale…
Low : White Horses. C’est mon ami Rémi Saboul qui a ouvert le magasin de Vinyl Ground Zéro place SaintAnne (si vous ne connaissez pas, allez-y) qui m’a fait découvrir ce groupe. Une superbe énergie, des voix parfaites. J’ai adoré le concept Mormon Rock. Ce morceau est d’une puissance hallucinogène.
Ézéchiel Pailhès : J’aimerais tant. Un chanteur peu connu que j’aime beaucoup. Les paroles et la façon répétitive de les mettre en musique me rendent joyeuse.
Nils Frahm : Because this must be. J’écoute souvent de la musque instrumentale pour travailler (écrire ou lire) et particulièrement du piano. Cet artiste en fait parti. La magie des plateformes et leurs algorithmes m’ont fait découvrir plusieurs compositeurs contemporains brillants.
Glauque : Plan Large. Parce que c’est la sensation hiphop du moment. On attend leur album depuis un moment et il n’arrive pas… Ça se consomme comme une drogue. Effet rapide et éphémère. A voir à Paloma en mars. Et puis le morceau parle un peu de Depardieu alors…
Sleaford Mod’s : When you come up to me. Mes chouchous. Un duo découvert sur scène lors du regretté festival TINALS à Paloma. Le chanteur est carrément hypnotisant par sa présence. Tous les albums sont excellents.
Etienne Daho / Dominique A : En Surface. On ne présente pas ces deux chanteurs français qui n’ont plus rien à prouver. Ce morceau me touche par ce qu’il raconte de la superficialité. J’ai des frissons à chaque fois que je l’écoute. Et les deux voix vont si bien ensemble. Et puis c’est rare des duos d’hommes.
Kevin Morby : Harlem River. Parce que ce morceau est une transe d’une coolitude extrême. Et c’est de part sa longueur (9 minutes) qu’il prend au corps. Bonne écoute !
(*) “ils, défaut de langue”, éditions La boucherie Littéraire. Le site de Nat Yot, ici.
