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Nicolas Bourriaud : “y a-t-il une manière de voir le monde qui serait locale ?”

Nicolas Bourriaud est le cofondateur du Palais de Tokyo et ancien directeur des Beaux-Arts de Paris. Théoricien de l’art (1) et figure incontournable de l’art contemporain international, il dirige le MoCo, le nouveau centre d’art de Montpellier, la Panacée et les Beaux-Arts depuis 2016. Depuis Montpellier, il prêche désormais pour le rééquilibrage des relations Paris/Région et la force créative des territoires. Dans cet entretien ZOOM, il nous parle du livre qu’il a écrit pendant le confinement sur les mutations de l’art contemporain après le Covid-19, de l’art anthropocène , affiche une conscience écologique aiguë, exprime sa réticence à la digitalisation de l’art et évoque la grande exposition intitulée “100 km” qu’il organise l’an prochain à La Panacée sur des plasticiens se trouvant dans un rayon de 100 kilomètres autour de Montpellier.  

 

 

 

 

MO.CO. Hôtel des collections : réouverture le mardi 2 juin à 12h. Du mardi au dimanche de 12h à 21h.
A voir : “Mecarõ. L’Amazonie dans la collection Petitgas” jusqu’au 20 septembre 2020.
MO.CO. Panacée : réouverture le mercredi 3 juin à 12h. Du mercredi au dimanche de 12h à 20h.
A voir : “Permafrost. Les formes du désastre” jusqu’au 30 août 2020.

 

(1) L'”Esthétique relationnelle”, du nom du livre paru en 1998 aux Presses du réel -traduit dans le monde entier- est une des grandes théories de l’art contemporain. Elle est citée dans le film “The Square” de Ruben Östlund, Palme d’or 2017 à Cannes, actuellement en accès libre sur Arte.

 

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Cazenove
3 années il y a

Intéressant… La leçon que tire NB de cette période de confinement, celle qui pose la prise de conscience du manque de relation directe, physique, sensible, avec la création, l’oeuvre ; une relation qu’aucun média, aucune image ne peut remplacer… Le distingo qu’il fait clairement entre l’appareillage logistique de tout spectacle, de toute spectaculaisation de l’art et de la culture, et l’art en vérité, la culture pour de vrai, qui (se) vivent et (se) travaillent dans l’espace-temps rarement mis en lumière de la création… Intéressant…

Sylvie Mir
3 années il y a
Répondre à  Cazenove

Bonjour Lokko ! Je m abonne. Artiste je vis et travaille à Fabregues depuis 2010 et auparavant travaillais à Nîmes depuis 1986 ! Sylvie Mir. Com

Sylvie Mir
3 années il y a
Répondre à  Sylvie Mir

Cette vision nouvelle qui reste fidèle au relationnel imaginé par Nicolas Bourriaud auparavant, semble pouvoir résoudre en partie la sensation d’ éclatement de la création au gré des monstrations et démonstrations. L’artiste n est pas toujours constructive ment inscrit quelque part dans une trajectoire qui lui est propre mais soumis aux aléas du temps et des thématiques et lieux éloignés qui les déplace comme des acteurs temporaires et hors sol. On peut donc agir autrement.

DE SCHRYNMAKERS
DE SCHRYNMAKERS
3 années il y a

le beau gosse a pris cher comme nous tous, je resterai poli, mais il était un des meilleurs, malgré son snobisme qu’il veut faire passer pour de l’élitisme, amour et haine envers une figure qui a ignoré malgré sa connaissance, n’être qu’un apparatchik du système beau gosse, les mots menteurs seuls lui appartiennent comme une formule et une jurisprudence qui le dispense de tout pardon, qu’as-tu créé d’autre qu’un miroir tremblant du vide, je suis encore près de te défendre car le vide demeure proche, les artistes devraient seuls décider je n’en suis pas si sûr, mais ils demeurent je le crois encore dans le faire, et qu’as tu défendu les sculpteurs ou les peintres, bref les artistes qui ont une âme.

Alain Doudiès
Alain Doudiès
3 années il y a

Eclairante mise en perspective des relations entre notre réel et l’art. Et dans les questions, de mémoire, quatre fois “inquiet” ou “inquiétude”. Qu’en penser ?

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